LE MOMENT EST VENU.
Session 17 du 13 Décembre 2017 – Traduction Française - Original Néerlandais/Anglais.
Traduction des articles en Anglais faite par Jacques.
Prologue Wivine:
Je place
ceci sur mon site web parce que c'est quelque chose que je combats depuis des
années. J'ai grandi avec cette idée raciale dans une communauté européenne
blanche. Je suis née en Belgique après la 2ème guerre mondiale en 1952 et aucun
de mes parents ni grands-parents ont voulu me parler des horreurs de la guerre ni
des camps d'extermination nazi. Et des nazis avec
toutes leurs idées vous en trouverez dans le monde entier, même sous d’autres
noms. Ce que je veux dire par là c’est que ce n’est pas une invention
typiquement allemande : c’est une « forme pensée » qui a vu le
jour ailleurs il y a des siècles et qui continue de vivre partout où elle peut
trouver un terreau idéal. La crise économique allemande après la 1ière
guerre mondiale était un terreau idéal pour cela.
Les
personnes que j'ai rencontrées plus tard qui avaient survécu les camps préféreraient
l'oublier et ce n'étaient pas uniquement des juifs. Ils en avaient encore des
cauchemars. Ce n'étaient pas des Africains que les nazis ont gazé ou tué en
Europe, il n’y en avait pratiquement pas à ce moment-là. Non, ils ont commencé
à gazéifier ou assassiner leur propre population en 1933:
les arriérés mentaux, les aliénés mentaux, les handicapés physiques, les
vagabonds, les gitans, les homosexuels et bien sûr les opposants politiques.
Les Juifs c’était plus tard en Europe occidentale, je pense à partir de 1942. L’ancienne
Russie communiste soviétique avait fait quelque chose de semblable au début du
20ième siècle avec leurs propres populations. Ils avaient aussi une
sorte de classification qui était principalement politique et anti-religieuse.
Même chose en Chine et au Cambodge. Les Japonais ont commis en Chine et en
Corée le même genre d’atrocités que les Nazis en Europe et durant à peu près la
même période
Entre mes
20-30 ans, j’allais souvent à la bibliothèque. J'adorais les livres de l'époque
sur la parapsychologie, la métaphysique et les études sur les capacités
extra-sensorielles. Il y avait aussi des livres sur le spiritisme. Puis vinrent
les auteurs de la fin du 19ième siècle et début du 20ième
siècle qui avaient reçu des vérités d'en Haut, des visionnaires. Tous parlaient
des populations terrestres en termes de "races". Les races du milieu pouvaient
varier, mais il y avait toujours une constante : la race blanche était la plus
développée dans tous les domaines et la race noire était la plus basse dans
tous les domaines.
Je
connaissais très peu de notre bible catholique, mais toutes les images d’Adam
et Eve - les soi-disant 1er humains - dont tous les autres sont nées - étaient des
blancs aux cheveux roux ou noisette et Jésus- Fils de Dieu Incarné - était blanc
avec une couleur de cheveux châtaigne ou rouge-brun. Un Jésus blond avec les yeux bleus c’est venu
plus tard.
Entretemps
j’ai grandi, j’ai fait quelques voyages et j’ai rencontré d'autres personnes,
d’autres cultures et religions. Au plus que je rencontrai d’autres personnes sur
d’autres continents cette idée que l'homme blanc était supérieur commença sérieusement
à faiblir.
Surtout
quand j'ai commencé à plonger dans l'histoire derrière l'histoire des
Européens. Celle qu’on n’aime pas vous raconter. L'Europe était autrefois
illettrée et barbare, et ils sont allés chercher leurs premières sciences en
Afrique, en Inde et en Chine. Mes yeux se sont encore plus ouverts quand j’ai
visité l'Egypte et le musée du Caire. Plus tard, les États-Unis, la Turquie et
le Maroc. C'est seulement au Belize que j'ai commencé à vivre parmi une
population très diversifiée. Ici vivent des Mayas, des Chinois, des Coréens,
des Mennonites (descendants
des Européens du Nord qui ne se mélangent pas avec les populations locales), des personnes d'ascendance européenne-africaine, de
l'Inde et les hispaniques d'Amérique centrale. Il y a environ 5 langues en
circulation ici. L'anglais (colonie britannique) est la langue officielle et la
moins parlée.
Et
qu'est-ce qui m'a frappé en premier ? Que les Mayas étaient considérés ici
comme retardés par la population afro-européenne au pouvoir. Certains sont même
allés jusqu'à dire que je m’abaissais en traitant avec les Mayas. Alors j’ai dû
m’asseoir. Ici aussi, il y avait une sorte de distribution sociale raciale,
mais pas avec le « blanc » comme numéro 1. Cela signifiait que diviser les gens
en classes ou races supérieures et inférieures est un problème sociétal, basé
ou non sur des aspects extérieurs. Cela s'avère être inhérent à l'homme, peu
importe son apparence et son emplacement. Il y a un fort et un faible. Celui
qui gouverne et celui qui sert et celui qui a le pouvoir décide qui sert. C'est
aussi un moyen de monter les gens les uns contre les autres. Il y a beaucoup
d'exemples de cela et la première chose à laquelle je pense est la Belgique et
le Rwanda. Diviser pour régner : cela fonctionne toujours. La religion aussi est
un moyen pour provoquer des guerres. De cela aussi il y a assez d'exemples.
La
deuxième chose que j'ai remarquée au Bélize c'est que les gens comme les Mayas,
les Créoles et les Hispaniques croient que le fait d'avoir une peau blanche ou
pâle est important pour leur statut. Ils gardent même leurs petits enfants hors
du soleil afin qu'ils ne bronzent pas. Je n'ai pas compris cela. Qu'un blanc
ait une haute opinion de lui-même, il-ce l’est raconté pendant des siècles. De
plus, il avait le fusil en mains partout où il allait ces derniers siècles. Mais que les gens de couleur avec une peau normale qui
contient de la mélanine le pensent également, je n’en revenais pas.
C'est au
Belize que j’ai eu le Livre d'Urantia pour la 1ière fois
physiquement en mains et là encore est apparue cette fameuse distribution
raciale "reçue par des Messagers Célestes" avec en plus la race
blanche supérieure qui avait hérité le plus de pourcentage de matériel génétique
d’Adam et Eve - des Célestes incarnés de race blanche suprahumaine. Wow, qu’est-ce
que les Cieux nous ont avantagé ! Nous sommes non seulement biologiquement
avantagés, mais aussi sur le plan spirituel ! Quelle caresse pour notre propre estime !
Wow, la fierté, le sentiment de supériorité - le plus grand piège pour le
progrès spirituel et nous tombons en plein dans le panneau.
Entre-temps,
j'avais un peu grandi, et j'ai commencé à douter fortement de ces théories sur
les races et encore plus de l'existence de ce grand Adam blond avec ses beaux
yeux bleus : l'image idéale de la race blanche nordique. Je doutais aussi de
l'idée de cette race rouge retardée qui aurait vécu en réclusion sur les
continents Américains parce qu’il n’y a jamais eu de peaux-rouges dans ces
continents. Ce terme provenait des premiers blancs qui ont combattu quelques
tribus locales qui coloraient leur peau avec une substance rouge. Que les
populations noires et brunes étaient inférieures était aussi un mythe populaire
et pas un petit. Je vous l’assure.
Je savais
depuis des années que cette rhétorique et classification des races humaines
basées sur des traits faciaux et la couleur de peau ne tenait pas la route.
Chaque fois que je le rencontrais dans le Livre d’Urantia mes cheveux se dressaient
sur ma tête. Mon écœurement a commencé à grandir il y a quelques années allant
même jusqu’à ne plus vouloir lire le Livre d'Urantia. Mais les Melchizédeks sont
venus me demander de continuer avec le Livre jusqu'à ce que j'acquisse la
connaissance spirituelle qui s’y trouvait et dont j'avais besoin. Le reste serait
rectifié plus tard.
J’étais
récemment à la recherche dans le Livre d’Urantia sur ce qu’on y disait d’un
gouvernement mondial et ces « théories raciales » me sautaient à nouveau aux
yeux. Jusqu’à ce que je tombe sur la phrase suivante :
72:10.1 (818.4) Les méthodes de ce peuple pour traiter les criminels, les fous
et les dégénérés, bien qu’elles puissent plaire sous certains aspects,
paraitront assurément choquantes sous d’autres aspects à la plupart des Urantiens. Les anormaux et les criminels ordinaires sont
placés par sexes dans différentes colonies agricoles où ils font plus que de
subvenir à leurs besoins. Les criminels les plus invétérés et les aliénés incurables sont condamnés par les tribunaux à mourir dans des
chambres à gaz. De nombreux crimes autres que le meurtre,
y compris la trahison de la confiance du gouvernement, comportent aussi la
peine de mort, et l’action de la justice est certaine et rapide. (Wiv :et ils osent dire que cela se passe soi-disant sur une
autre planète ??????)
J'ai eu
un choc électrique - mes ampoules ont sauté et la lumière s'est éteinte. C’en
était de trop. Le moment est venu – je ne me tais plus.
Tout cela
ne venait pas du monde spirituel supérieur, ni de Dieu. Je le savais, je le
sais. C'est toujours la même chose avec ces livres sacrés : quand les Célestes
révèlent du matériel spirituel et que cela tombe dans les mains de certains
humains qui le publie, ils bidouillent avec afin que cela corresponde au idées
sociales et politiques de leur temps. Peut-être que pour les Célestes c’est un
mal nécessaire, que ce n’est pas possible autrement ? Je ne sais pas.
J'ai entamé
des recherches sur Internet pour atterrir dans l'anthropologie, la biologie, la
génétique et même la génétique cosmétique des cheveux. J'ai choisi deux
articles américains qui donnent une image assez complète de ce qui s’est passé
et qui réfutent la « théorie raciale » séculaire basée sur quelques
caractéristiques externes. Ainsi que l'explication génétique actuelle sur
l'origine de la peau blanche. Je vous les présente pour votre information.
ORIGINE DE L'IDÉE DE «
RACE »
Par Audrey Smedley Bulletin
d'anthropologie, novembre 1997
Les érudits contemporains s'accordent à dire que "la
race" et était une invention récente et que c'était essentiellement une
idée populaire et pas un produit de la recherche scientifique et de la
découverte. Ce n'est pas nouveau pour les anthropologues. Depuis les années
1940 quand Ashley Montagu a contesté l'utilisation du terme "race" en
science, un nombre croissant de chercheurs dans de nombreuses disciplines ont
déclarés que le sens réel de « race » dans la société américaine à un lien avec
les réalités sociales, et cela de façon distincte des variations physiques de
l'espèce humaine. Je soutiens que race a été institutionnalisée à partir du
18ème siècle comme une vision du monde, un ensemble d'attitudes et de croyances
créées culturellement concernant les différences entre les groupes humains.
Esclavage et la venue des Africains
La race et son idéologie à propos des différences
humaines sont nées du contexte de l’esclavage Africain. Mais de nombreux
peuples à travers l'histoire ont été asservis sans l'imposition de l'idéologie
raciale. Quand on regarde au 17ème siècle l'Amérique coloniale avant la
promulgation de lois légitimant l'esclavage uniquement pour Les Africains et
leurs descendants (après 1660), plusieurs faits deviennent clairs.
1). Les premières personnes que les Anglais ont essayé
d'asservir et de placer sur les plantations étaient les Irlandais avec qui ils
avaient eu des relations hostiles depuis le 13ème siècle.
2) Certains Anglais ont proposé des lois qui asservissent
les pauvres en Angleterre et dans les colonies pour les forcer à travailler
indéfiniment.
3) La plupart des esclaves des plantations Anglaises de
la Barbade et de la Jamaïque étaient des Irlandais et Indiens.
4) Beaucoup d'historiens soulignent que les serviteurs
Africains et les domestiques blancs sous contrat étaient traités de la même manière.
Ils se sont souvent
joints ensemble, comme dans le cas de la rébellion de Nathaniel Bacon (1676)
pour s'opposer aux lois strictes oppressives du gouvernement colonial.
Dans la dernière partie du 17ème siècle, la demande de
main-d'œuvre a augmentée énormément. Il est devenu clair que ni les Irlandais
ni les Indiens ne font de bons esclaves. Plus que cela, les véritables menaces
à l'ordre social étaient les pauvres blancs libérés qui ont demandé des terres
et des privilèges que la classe supérieure des gouvernements coloniaux à refusé. Certains dirigeants
coloniaux ont fait valoir que le travail Africain a servi de tampon contre les
masses de blancs pauvres.
Jusqu'au 18ème siècle, l'image des Africains était
généralement positive. Ils étaient des agriculteurs et des éleveurs de bétail ;
ils avaient des industries, des arts et métiers, des gouvernements et des
commerces. En outre, les Africains étaient immunisés des maladies du « vieux
monde ». De plus, ils étaient de meilleurs ouvriers et ils n'avaient nulle part
où aller une fois transplantés dans le Nouveau Monde. Les colons eux-mêmes en
étaient venus à croire qu'ils ne pourraient pas survivre sans les Africains.
Lorsque certains Anglais sont entrés directement dans la
traite des esclaves, il est devenu clair que beaucoup de public Anglais avaient
des doutes sur le commerce des esclaves et en récréant l'esclavage sur le sol
Anglais. C'était une époque où les idéaux d'égalité, de justice, de démocratie
et des droits de l'homme devenaient des caractéristiques dominantes de la
philosophie politique occidentale. Ceux qui étaient impliqués dans le commerce
rationalisèrent leurs actions en faisant valoir que les Africains étaient des
païens après tout et il était un devoir chrétien de sauver leurs âmes. Au début
du 18ème siècle, l'institution était pleinement établie pour les Africains et
leur descendance. Un grand nombre d'esclaves ont inondés les colonies du sud et
même certains celles du nord. Parfois, ils étaient plus nombreux que les Blancs
et les lois régissant l'esclavage devinrent de plus en plus sévères.
Une nouvelle identité sociale
Vers la fin du dix-huitième siècle, l'image des Africains
a commencé à changer radicalement. Le principal catalyseur de cette
transformation était la montée d'un puissant mouvement anti-esclavagiste qui
s'est développé et renforcé pendant l'ère révolutionnaire à la fois en Europe
et aux États-Unis. En conséquence, les forces pro-esclaves ont trouvé
nécessaire de développer de nouveaux arguments pour défendre l'institution. En
se concentrant sur les différences physiques, ils se sont tournés vers la
notion de l'infériorité naturelle des Africains et donc leur aptitude à
l'esclavage donnée par Dieu. De tels arguments sont devenus plus fréquents et
stridents de la fin du XVIIIe siècle, et les caractéristiques ethniques des
Africains sont devenues plus négatives.
De là nous voyons la structuration des composantes
idéologiques de la « race ». Le terme "race" qui avait été un terme
classificatoire comme "type" ou « espèce » mais avec une
signification ambiguë, est devenu plus largement utilisé dans le XVIIIe siècle,
et cristallisé en une référence distincte pour les Africains, Indiens et
Européens. En mettant l'accent sur les différences physiques et de statut entre
les peuples conquis et asservis, et les Européens. L’idéologie émergente lia le
statut socio-politique et les traits physiques ensemble et créa une nouvelle
forme d'identité sociale. Les chefs pro-esclaves parmi les colons ont formulé
une nouvelle idéologie qui a fusionné tous les Européens ensemble, riches et
pauvres, et façonné un système social de classement de groupes physiquement
distincts. Le modèle pour "race" et "races";
était la Grande Echelle des Etres ou Echelle de la Nature (Scala Naturae), une théorie semi-scientifique d'une hiérarchie
naturelle de tous les êtres vivants, dérivé des écrits grec classiques. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Scala_naturæ
Les caractéristiques physiques de différents groupes sont
devenus des marqueurs ou symboles de leur statut dans
cette échelle, justifiant ainsi leurs positions dans le système social.
L'idéologie raciale proclamait que l'inégalité sociale, spirituelle, morale et
intellectuelle des différents groupes était, comme leurs traits physiques,
naturelle, innée, héritée et inaltérable.
Ainsi a été créé le seul système d'esclaves au monde qui
est devenu exclusivement "racial." En limitant la servitude
perpétuelle aux Africains et à leurs descendants, les colons proclamaient que
les noirs seraient toujours en bas de la hiérarchie sociale. En gardant les
Noirs, les Indiens et les Blancs socialement et spatialement séparés et par
l’application de l'accouplement endogame, ils veillaient à ce que les
différences physiques visibles soient préservées comme symboles premiers des
statuts sociaux d’inégalité. Depuis sa création la séparation et l'inégalité
étaient ce que "la race" représentait. Les attributs du statut de
race inférieure a été appliqué aux noirs libres aussi
bien qu'aux esclaves. De cette manière le mot "race" a été configuré
comme un nouveau mécanisme autonome de différenciation sociale qui transcendait
la condition de l'esclave et persistait comme une forme d'identité sociale
longtemps après la fin de l'esclavage.
Les humains en tant que propriété
L'esclavage américain était unique d'une autre manière ;
c'est ainsi, les propriétaires Nord-Américain d'esclaves ont résolu le dilemme
séculaire de tous les systèmes esclavagistes. Des esclaves sont à la fois des
personnes et des choses - des êtres humains et des biens. Comment traiter un
être humain à la fois comme une personne et une propriété?
Et qu'est-ce qui devrait prendre préséance, les droits de l'homme de l'esclave
ou les droits de propriété des maîtres ? Les lois américaines ont précisé que
la propriété était plus sacrée que les gens, et les droits de propriété des
maîtres ont éclipsé les droits de l'homme des esclaves. Le juge en chef Roger
B. Taney a déclaré dans le célèbre Dred Scott, affaire de 1857, « les « Nègres » étaient
considérés comme une propriété; ils n'étaient jamais
considéré autrement, en penser ou en parler autrement qu’en terme de
propriété, ils n'étaient donc pas
destinés à se voir accorder des droits de citoyenneté par les rédacteurs de la
Constitution".
Afin de transformer les gens uniquement en biens, vous
devez minimiser ces qualités qui les rendent humains. La littérature du début
du XIXe siècle a commencé à dépeindre "le nègre" comme un sauvage en
termes encore plus forts que ceux qui avaient été utilisés pour les Irlandais
deux siècles plus tôt. C'était une transformation majeure de la pensée sur, qui
étaient les Africains. Historien George Fredrickson
déclare explicitement que "avant 1830 des affirmations ouvertes de
l'infériorité permanente des Noires était extrêmement rare » (L'image
du Noire dans l'esprit du Blanc, 1987). Au
milieu du siècle, l'idéologie de « l’infériorité des nègres » domina à la fois
la pensée populaire et savante.
La science et la justification des « Races»
Ce qui est si frappant dans l'expérience américaine de
créer une telle conception extrême des différences humaines était le rôle joué
par les scientifiques et les savants à légitimer les idées folkloriques. Les écrivains
savants ont commencé à essayer de prouver scientifiquement que "le
Nègre" était d’un type différent et inférieur de l'être humain. Les
premiers documents publiés à partir d'un point de vue scientifique dit que
"les Negros" étaient une espèce distincte des hommes Blancs apparus
dans la dernière décennie du dix-huitième siècle. Ils arguèrent que les Noirs
étaient soit un produit de la dégénérescence de cette première création, ou les
descendants d'une création séparée complètement. Les intellectuels américains
se sont approprié et rigidifié, les catégories de groupes humains établis par
des érudits européens au XVIIIe siècle, mais ignorèrent la mise en garde de
Blumenbach, que les groupes humains se mélangent insensiblement les uns aux
autres, de sorte qu'il est impossible de placer des limites précises autour
d'eux.
Lorsque le Dr Samuel Morton dans les années 1830 a initié
le domaine de la craniométrie (l'étude des mensurations des os du crâne), la
première école de l'anthropologie américaine, les partisans de l'idéologie
raciale ont reçu le soutien scientifique le plus puissant du moment. Mesurer
l'intérieur des cranes recueilli auprès de nombreuses populations, lui offrit
la "preuve" que le Nègre avait un cerveau plus petit que les blancs,
avec les Indiens entre les deux. Morton est également célèbre pour son
implication dans une controverse scientifique majeure sur la création.
L'existence même d'un débat scientifique sur la question
de savoir si les Noirs et les Blancs étaient des produits d'une création
unique, ou de créations multiples, en particulier dans une société dominée par
les explications bibliques, semble anormale. Cela indique que les différences
entre "races" avaient été tellement agrandie et exagéré que la
conscience populaire avait déjà largement accepté l’idée que les Noirs sont une
espèce différente et inférieure des humains. La décision de Justice Taney a reflété cela, en déclarant, "le nègre est un
ordre différent d’être ». Ainsi les
droits des propriétaires d'esclaves sur leur "propriété" ont été
confirmé en droit par l’appel à l'identité nouvellement inventée des peuples
d'Afrique.
Les scientifiques ont collaboré pour confirmer les
croyances populaires et des publications sont apparu régulièrement fournissant
la "preuve"; qui a conforté le public Blanc
(dans ces croyances). D’autre part, certains leaders sociaux étaient conscients
de leur rôle en donnant de la crédibilité aux mythes inventés, c’est manifeste
dans des déclarations tel que celui trouvé dans le Charleston Medical Journal après la mort du Dr Morton. Qui dit « Nous
pouvons seulement dire, que nous du Sud, devrions le considérer comme notre
bienfaiteur, pour nous avoir aidé matériellement en donnant au nègre sa vrai
position comme une race inférieure « (c'est nous qui le soulignons). George Gliddon, co-éditeur d'un livre
scientifique célèbre Types d’Humanité en (1854) qui a fait valoir que Les Noirs
étaient plus proches des singes que des humains et qui classait tous les autres
groupes entre les Blancs et les Nègres. Il a envoyé une copie du livre à un
célèbre politicien du sud, en disant qu'il était sûr que le sud apprécierait le
soutien puissant que ce livre a donné pour son "institution
particulière" (esclavage). Comme un autre tome célèbre (The Bell Curve, 1995) c'était un Livre de 800 pages dont la première
édition s'est immédiatement vendue ; suivit de neuf autres éditions avant la
fin du siècle. Qu'est-ce qu'il a dit à propos de l'infériorité des Noirs est
devenue largement connu, même par ceux qui ne purent le lire.
Au cours des discussions au Sénat Américain sur l'avenir
"du negro" après l'esclavage, James Henry Hammond a proclamé en 1858
"quelqu'un doit être les larbins de la société, pour faire les tâches
subalternes, pour effectuer les corvées de la vie ". Les nègres étaient destinés à être les
larbins. Cela devait être leur place, consciemment créé pour eux par une
société dont les valeurs culturelles firent qu’il fut impossible de les
assimiler. Dans les nombreuses décennies depuis la Guerre civile, la société blanche
a fait des pas de géant pour "garder le nègre là où il est ». Les
politiques publiques et les coutumes et les pratiques de millions d'Américains
ont exprimé cette vision du monde raciale tout au long du vingtième siècle.
Ce sont certaines des circonstances entourant l'origine
de la vision raciale du monde en Amérique du Nord. L'idéologie raciale était un
mécanisme justifiant ce qui avait déjà été établi en tant que groupes sociaux inégaux
; c'était depuis sa création, et encore aujourd'hui, sur qui devrait avoir
accès au privilège, le pouvoir, le statut et la richesse, et qui ne devrait
pas. En tant que politique utile idéologie pour les conquérants, elle s'est
répandue dans les situations coloniales autour du monde. Il a été promulgué
dans la dernière moitié du 19ème siècle par certains Européens contre d'autres
Européens et atteint son extrême développement dans l'holocauste Nazi du XXe
siècle.
Tous les anthropologues devraient comprendre que "la
race" et n'a pas de relations intrinsèques avec la diversité biologique
humaine, qu'une telle diversité est un produit naturel des forces
principalement évolutives pendant que "la race" est une invention
sociale. La déclaration suivante a été adoptée par le Conseil exécutif de
l’American Anthropological Association (AAA) le 17
mai 1998, agissant sur un projet préparé par un comité d'anthropologues
Américains représentatifs. Il ne reflète pas un consensus de tous les membres
de l'AAA, car les individus varient dans leurs approches de l'étude de la «
race ». Nous croyons qu'il représente généralement la pensée contemporaine et
les positions savantes d’une majorité d'anthropologues.
Aux États-Unis, les chercheurs et le grand public ont été
conditionnés à regarder les races humaines comme des divisions naturelles et
séparées au sein de l'espèce humaine en fonction des différences physiques
visibles. Avec la vaste expansion des connaissances scientifiques dans ce
siècle, il devint clair que les populations humaines ne sont pas sans
équivoque, avec des groupes clairement délimités et biologiquement distincts.
L’évidence de l'analyse de la génétique (par exemple, l'ADN) indique que la
plus grande variation physique, environ 94%, se trouve au sein de soi-disant
groupes raciaux. Les groupements géographique conventionnels « raciaux » ne
diffèrent les uns des autres que dans environ 6% de leurs gènes. Ce signifie
qu'il y a une plus grande variation au sein d’un group "racial"
plutôt qu’entre eux. Dans les populations voisines, il y a beaucoup de
chevauchement des gènes et de leurs expressions phénotypiques (physiques). À
travers l'histoire à chaque fois que différents groupes sont entrés en contact,
ils se sont croisés. Le partage continu de matériel génétique a maintenu toute
l'humanité comme une seule espèce.
Les variations physiques d'un trait donné ont tendance à
se produire graduellement plutôt que brusquement sur les zones géographiques.
Et parce que les traits physiques sont hérités indépendamment les uns des
autres, sachant l’éventail d'un trait ne prédit pas la présence des autres. Par
exemple, la couleur de la peau varie largement de claire dans les zones
tempérées du nord à la noirceur dans les zones tropicales du sud;
son intensité n'est pas liée à la forme du nez ou à la texture des cheveux. La
peau foncée peut être associée à des cheveux frisés ou crépus ou bouclés ou
ondulés ou cheveux raides, qui se trouvent tous parmi les différents peuples
autochtones dans régions tropicales. Ces faits rendent toute tentative
d'établir des lignes de la division entre les populations biologiques à la fois
arbitraire et subjective.
Des recherches historiques ont montré que l'idée de
"race" a toujours porté plus de significations que de simples
différences physiques ; en effet, les variations physiques dans l'espèce humaine
n'ont aucun sens, sauf les variations sociales dont les humains les affublent.
Aujourd'hui, les chercheurs dans de nombreux domaines soutiennent que "la
race" comme elle est comprise aux États-Unis d'Amérique était un mécanisme
social inventé au 18ème siècle pour se référer à ces populations amenées
ensemble dans l'Amérique coloniale : les colons Anglais et Européens, les
peuples indiens conquis et les peuples d'Afrique amenés à fournir du travail
d'esclave.
Depuis sa création, ce concept moderne de "race"
a été modélisé après un ancien théorème de la Grande Chaîne d’Humain, qui
posait des catégories sur une hiérarchie établie par Dieu ou la nature. Ainsi,
"la race" était un mode de classification lié spécifiquement aux
peuples dans la situation coloniale. Il a englobé une idéologie croissante de
l'inégalité conçue pour rationaliser les attitudes et le traitement européens
des peuples conquis et peuples asservis. Les partisans de l'esclavage en
particulier au cours du 19ème siècle utilisèrent "la race" pour
justifier le maintien de l'esclavage. L'idéologie a amplifié les différences
entre les Européens, les Africains et les Indiens et établi une hiérarchie
rigide des catégories socialement exclusives, soulignées et renforcé les
différences d’inégalité de rang et de statut et a fourni la rationalisation que
l'inégalité était naturelle ou donnée par Dieu. Les différents traits physiques
des Afro-Américains et des Indiens sont devenus des marqueurs ou symboles de
leurs différences de statut.
Comme ils construisaient la société Américaine, les
dirigeants parmi les Européens-Américains fabriquèrent les caractéristiques
culturelles / comportementales associées à chaque "race" liant des
traits supérieurs aux Européens et négatifs et inférieurs les uns aux noirs et
aux indiens. De nombreuses croyances arbitraires et fictives sur les différents
peuples étaient institutionnalisés et profondément ancrés dans pensée
Américaine.
Au début du 19ème siècle, les domaines scientifiques en
pleine croissance ont commencé à refléter la conscience publique sur les
différences humaines. Les différences entre les catégories « raciales » ont été
projetées à leur plus grand extrême lorsque l’argument a été posé que les
Africains, les Indiens et les Européens étaient des espèces séparées, avec les
Africains les moins humains et plus proches taxonomiquement des singes.
Finalement «la race » comme une idéologie sur les
différences humaines était ensuite répandue dans d'autres régions du monde.
C'est devenu une stratégie pour diviser, hiérarchiser et contrôler les
personnes colonisées utilisées partout par les puissances coloniales. Mais ce
n'était pas limité à la situation coloniale. Dans la dernière partie du 19ème
siècle, il a été utilisé par les Européens pour classer un autre et de justifier
les inégalités sociales, économiques et politiques entre leurs peuples. Pendant
la Seconde Guerre mondiale, les Nazis sous Adolf Hitler enjoignirent
l'idéologie élargie de différences « race » ; et "raciale" et les
amenèrent à une fin logique : l'extermination de 11 millions de personnes de « races
inférieures » ; (par exemple, Juifs, Gitans, Africains, homosexuels, etc.) et
autres brutalités indescriptibles de l'Holocauste.
La « Race » a évolué comme une vision du monde, un
ensemble de préjugés qui faussent nos idées sur les différences humaines et le
comportement de groupe. Les croyances raciales constituent des mythes sur la
diversité de l'espèce humaine et sur la capacité et le comportement des
personnes homogénéisées dans les catégories "raciales" Les mythes ont
fusionnés le comportement et les caractéristiques physiques ensemble dans
l'esprit du public, entravant notre compréhension des variations biologiques et
du comportement culturel, ce qui implique que les deux sont génétiquement déterminés.
Les mythes raciaux n’ont pas de relation avec la réalité des capacités ou du
comportement humains. Les scientifiques d'aujourd'hui constatent que le recours
à de telles croyances populaires sur les humains dans les recherches de
différences ont conduit à d'innombrables erreurs.
A la fin du 20ème siècle, nous comprenons maintenant que
la culture humaine du comportement est apprise, conditionnée chez les
nourrissons dès la naissance et toujours sujette à modification. Aucun humain
ne naît avec une culture ou langage intégré. Nos tempéraments, dispositions et
personnalités, indépendamment des propensions génétiques, sont développés dans
des ensembles de significations et de valeurs que nous appelons "culture
». Des études sur l'apprentissage et le comportement des nourrissons et des
jeunes enfants témoignent de la réalité de nos cultures en formant qui nous
sommes.
C'est un principe fondamental de la connaissance
anthropologique que tous les humains normaux ont la capacité d'apprendre
n'importe quel comportement culturel. L’expérience Américaine avec des
immigrants de centaines de langues différentes et milieux culturels qui ont
acquis une version de la culture Américaine ; traits et comportements ; est la
preuve la plus claire de ce fait. De plus, les gens de toutes les variations
physiques ont appris les différents comportements culturels et ont continuer à
le faire comme le transport moderne déplace des millions d'immigrants autour du
monde.
Comment les gens ont été acceptés et traités dans le
contexte d'une société ou culture, a un impact direct sur leur performance dans
cette société. La vision "raciale" du monde a été inventé pour
attribuer à certains groupes un perpétuel statut bas, tandis que d'autres ont
été autorisés à accéder au privilège, au pouvoir et à la richesse. La tragédie
aux États-Unis a été que les politiques et les pratiques découlant de cette
vision du monde ont trop bien réussi la construction de populations inégales
parmi les Européens, les Amérindiens et les peuples d'origine Africaine. Compte
tenu de ce que nous savons de la capacité des humains normaux pour atteindre et
fonctionner dans toute culture, nous concluons que les inégalités actuelles
entre les soi-disant "raciaux" et les groupes ne sont pas les
conséquences de leur héritage biologique, mais les produits de l'histoire et
circonstances sociales, économiques, éducatives et politiques contemporaines.
[Note: Pour plus d'informations
sur les variations biologiques humaines, voir la déclaration préparée et
publiée par l'American Association of Physical Anthropologues, 1996 (AJPA 101:
569-570).]
Comment les Européens ont-ils développé la peau blanche
Par Ann Gibbons - 02 Avril 2015
ST. LOUIS, MISSOURI- La plupart d'entre nous pensent que l'Europe est la
patrie ancestrale des Blancs. Mais une nouvelle étude montre que la peau pâle,
ainsi que d'autres traits tels que la taille et la capacité à digérer le lait à
l'âge adulte, sont arrivés relativement récemment sur la majeure partie du
continent. Le travail, présenté ici la semaine dernière à la 84e réunion
annuelle de l'Association Américaine des Anthropologues Physiques, offre des
preuves spectaculaires de l'évolution récente en Europe et montre que la
plupart des Européens modernes ne ressemblent pas beaucoup à ceux d'il y a 8000
ans.
Les origines des Européens ont été mises en évidence au cours de l'année
écoulée, les chercheurs ayant séquencé les génomes des populations anciennes
plutôt que quelques individus seulement. En comparant des parties clés de l'ADN
à travers les génomes de 83 individus anciens provenant de sites archéologiques
en Europe, l'équipe internationale de chercheurs a rapporté plus tôt cette
année que les Européens sont aujourd'hui un mélange d'au moins trois anciennes
populations de chasseurs-cueilleurs et d'agriculteurs qui a déménagé en Europe
dans des migrations séparées au cours des 8000 dernières années. L'étude a
révélé qu'une migration massive des éleveurs Yamnaya des steppes au
nord de la mer Noire a peut-être introduit les langues indo-européennes en
Europe il y a environ 4500 ans.
Maintenant, une nouvelle étude de la même équipe pousse plus loin dans ces
données remarquables pour rechercher des gènes qui étaient sous forte sélection
naturelle - y compris des traits si favorables qu'ils se propagent rapidement
dans toute l'Europe au cours des 8.000 dernières années. En comparant les
anciens génomes européens avec ceux des générations précédentes du Génome 1000,
le généticien de la population Iain Mathieson,
post-doctorat au laboratoire généticien de la population - David Reich, à
l'Université Harvard, a découvert cinq gènes associés à des modifications du
régime alimentaire et de la pigmentation cutanée qui a subi une forte sélection
naturelle.
Premièrement, les scientifiques ont confirmé un rapport antérieur selon
lequel les chasseurs-cueilleurs en Europe ne pouvaient pas digérer les sucres
dans le lait il y a 8.000 ans, selon une fiche. Ils ont également noté un
développement intéressant : Les premiers agriculteurs ne pouvaient pas non plus
digérer le lait. Les agriculteurs venus du Proche-Orient il y a environ 7.800
ans et les pasteurs Yamnaya venus des steppes il y a
4800 ans manquaient de la version du gène LCT qui permet aux adultes de digérer
les sucres dans le lait. Ce n'est que depuis environ 4300 ans que la tolérance
au lactose a envahi l'Europe.
Quand à la couleur de la peau, l'équipe a trouvé une mosaïque
d'évolution dans différents endroits, et trois gènes distincts qui produisent
une peau claire, racontant une histoire complexe sur l'évolution de la peau
européenne au cours des 8.000 dernières années. Les humains modernes qui sont
venus d'Afrique pour s'établir à l'origine en Europe il y a environ 40 000 ans
sont présumés avoir eu la peau foncée, ce qui est avantageux sous les latitudes
ensoleillées. Et les nouvelles données confirment qu'il y a 8500 ans, les premiers
chasseurs-cueilleurs en Espagne, au Luxembourg et en Hongrie avaient également
une peau plus foncée : ils manquaient deux versions des gènes - SLC24A5 et
SLC45A2 - qui conduisent à la dépigmentation et donc à la peau pâle chez les
Européens aujourd'hui.
Mais dans le Grand Nord - où les niveaux de lumière faibles favorisent une
peau pâle - l'équipe a trouvé une image différente chez les
chasseurs-cueilleurs : Sept personnes du site archéologique de Motala, dans le
sud de la Suède, avaient des variantes de gènes de peau légère, SLC24A5 et
SLC45A2. Ils ont également eu un troisième gène, HERC2 / OCA2, qui donne les
yeux bleus et peut également contribuer à la peau claire et aux cheveux blonds.
Ainsi, les anciens chasseurs-cueilleurs du Grand Nord étaient déjà pâles et aux
yeux bleus, mais ceux d'Europe centrale et méridionale avaient la peau plus
foncée.
Ensuite, les premiers agriculteurs du Proche-Orient sont arrivés en Europe ;
ils portaient les deux gènes pour une peau claire. Alors qu'ils s'entrelacent
avec les chasseurs-cueilleurs autochtones, l'un de leurs gènes de peau claire a
balayé l'Europe, de sorte que les Européens du centre et du sud ont également
commencé à avoir une peau plus claire. L'autre variant du gène, SLC45A2, était
à de faibles niveaux jusqu'à il y a environ 5800 ans quand il a balayé à haute
fréquence lui aussi.
L'équipe a également suivi des traits complexes, tels que la hauteur, qui
sont le résultat de l'interaction de nombreux gènes. Ils ont trouvé que la
sélection favorisait fortement plusieurs variantes génétiques de la taille chez
les Européens du Nord et du Centre, commençant il y a 8.000 ans, avec le
renfort provenant de la migration de Yamnaya,
commencée il y a 4.800 ans. Les Yamnaya ont le plus
grand potentiel génétique de n'importe quelle population pour être grand, ce
qui est cohérent avec les mesures de leurs anciens squelettes. En revanche, la
sélection a favorisé les personnes plus petites en Italie et en Espagne à
partir de 8.000 ans, selon l'article maintenant affiché sur le serveur de
pré-impression bioRxiv. Les Espagnols, en
particulier, ont rétréci il y a 6000 ans, peut-être en raison de l'adaptation à
des températures plus froides et d'une mauvaise alimentation.
Étonnamment, l'équipe n'a trouvé aucun gène immunitaire dans une sélection
intense, ce qui va à l'encontre des hypothèses selon lesquelles les maladies
auraient augmenté après le développement de l'agriculture.
Le document ne précise pas pourquoi ces gènes pourraient avoir été soumis à
une telle sélection. Mais l'explication probable des gènes de la pigmentation
est de maximiser la synthèse de la vitamine D, a déclaré le paléoanthropologue
Nina Jablonski de l'Université d'État de Pennsylvanie (Penn State), University Park, alors qu'elle examinait les résultats de
la fiche lors de la réunion. Les personnes vivant dans les latitudes
septentrionales ne reçoivent pas assez d'UV pour synthétiser la vitamine D dans
leur peau, donc la sélection naturelle a favorisé deux solutions génétiques à
ce problème : une peau pâle qui absorbe les UV plus efficacement ou favorise la
tolérance au lactose pour digérer les sucres et la vitamine D naturellement
présente dans le lait. "Ce que nous pensions être une image assez simple
de l'émergence de la peau dépigmentée en Europe est un patchwork passionnant de
sélection à mesure que les populations se dispersent dans les latitudes
septentrionales", explique Jablonski. "Ces données sont amusantes car
elles montrent à quel point l'évolution récente a eu lieu."
Le généticien anthropologue George Perry, également de Penn State, note que
le travail révèle comment le potentiel génétique d'un individu est façonné par
son régime alimentaire et son adaptation à son habitat. "Nous obtenons une
image beaucoup plus détaillée maintenant de la façon dont la sélection
fonctionne."
Albinos - Origine de la race caucasienne ?
La recherche prétend que les personnes à la peau blanche, sont un ajout
relativement récent à la race humaine arrivée sur le continent il y a 8 000
ans. La population beaucoup plus foncée était les premiers migrants en Europe
venus d'Afrique, il y a environ 40 000 ans. Une fois que les humains se sont
déplacés vers le nord, ils se sont adaptés à leur nouveau climat et
environnement.
L'adaptation est le processus évolutif par lequel un organisme devient
mieux capable de vivre dans son habitat ou ses habitats. L'adaptation est un
trait phénotypique ou adaptatif maintenu et développé par la sélection
naturelle. Les gens se reproduisent dans ISOLATION ; en créant ainsi plus de
leur propre genre. Si l'humanité venait d'Afrique, pourquoi cela ne serait-il
pas à l'origine des Blancs, des Jaunes et des Marrons ?
L'albinisme chez l'homme est considéré comme un trouble caractérisé par
l'absence totale ou partielle de pigment dans la peau, les cheveux et les yeux.
L'albinisme résulte de l'hérédité des allèles des gènes récessifs et est connu
pour affecter tous les vertébrés, y compris les humains. Elle est due à
l'absence ou au défaut de tyrosinase, une enzyme contenant du cuivre impliqué
dans la production de mélanine.
Le syndrome d'albinisme montre des parallèles avec l'anémie falciforme ou
drépanocytose. Le porteur de la mutation drépanocytaire est avantageux dans les
régions où le paludisme est hyper endémique, ce qui inclut de vastes régions
d'Afrique. L'haplogroupe R est commun à travers
l'Europe et l'Asie occidentale et le sous-continent indien, ainsi qu'à ceux
dont l'ascendance provient de ces régions. Il est également présent en Afrique
du Nord et en Afrique subsaharienne.
La distribution est nettement différente pour les deux sous-clades majeures
R1a et R1b. En génétique humaine, l'Haplo-groupe R est un haplogroupe
d'ADN du chromosome Y, un sous-groupe de l'haplogroupe
P, défini par la mutation M207. On pense que cet haplogroupe
est apparu il y a environ 26 800 ans, quelque part en Asie centrale ou en Asie
du Sud, où son Haplogroupe P ancêtre est le plus
souvent trouvé à des fréquences polymorphes. Le généticien de l'université de
Cambridge, Kivisild et al. (2003) suggère que l'Asie
du Sud et de l'Ouest pourrait être la source de cet haplogroupe: Compte tenu de
la dispersion géographique et des diversités STR des clades frères R1 et R2,
cette dernière étant limitée à l'Inde, au Pakistan, à l'Iran et l’Asie centrale
et il est possible que l'Asie du Sud et de l'Ouest ait été la source de la
différenciation R1 et R1a.
Au fur et à mesure que de nouvelles informations tombent, il est nécessaire
de repenser les théories qui étaient autrefois en place. L'origine et
l'étiquetage des « soi-disant » races caucasiennes, négroïdes et mongoloïdes
par des scientifiques du 19ème siècle, ont commencé les groupes raciaux basés
sur la couleur de la peau par des naturalistes et des anthropologues comme
Johann F. Blumenbach, JA Gobineau et HS Chamberlain. Ces hommes ont également
assimilé la couleur de la peau à la valeur psychologique et l'importance de la
race. Blumenbach a nommé les Blancs ceux situés après les Montagnes du Caucase
parce qu'il pensait que les Blancs les plus purs y étaient originaires. Il ne
semblait pas réaliser ce qui suit: La Russie, les
Tchétchènes, les Arméniens et d'autres Russes méridionaux sont considérés comme
ayant des origines négro-noires et les peuples du Caucase étaient autrefois
classés comme «noirs». Les Noirs ont vécu dans le sud de la Russie depuis la
préhistoire et occupent la région de la mer Noire depuis l'époque de Senwosret / Sesostris (2000 av.
J.-C.) lorsque les Africains dominaient la région. (VOIR "HERODOTUS"
SUR LES COLCHIENS).
L'American Anthropological Association déclare
qu'il n'existe pas de race qui ne soit qu'une «construction
sociale». Si tel est le nouveau principe scientifique, il existe de nombreux
faits scientifiques à l'appui de ce principe. Selon l'Institut sud-africain de
recherche médicale en revue - Journal of South African
Science, LA HAUTE FRÉQUENCE DE L'ALBINISME EN AFRIQUE fournit plus d'indices
sur l'histoire de l'Afrique au début. Le Département de Génétique Humaine du
SAIMR est actuellement impliqué dans de nombreux projets de recherche,
principalement liés aux désordres génétiques humains et aux origines de la
population. L'un d'entre eux, l'Albinisme chez les Africains, a reçu une
attention particulière des peuples de l'Afrique subsaharienne.
Environ un Noir Africain sur 35 est porteur d'une mutation de l'albinisme,
une prévalence étonnamment élevée pour un trouble génétique où l'homozygote est
un désavantage de survie. Cependant, il est postulé que le porteur de
l'albinisme peut être avantageux, peut-être aussi avec le paludisme comme agent
sélectif. Il a été suggéré que les moustiques sont moins susceptibles de se
poser et de prendre du sang d'une personne à peau claire et que le porteur
d'albinisme peut donc être avantagé par rapport aux personnes à la peau plus
foncée. La mise à l'épreuve de cette hypothèse ouvre une nouvelle voie de
recherche dans les études sur le paludisme, ce qui pourrait montrer qu'un autre
agent sélectif pourrait être responsable de la fréquence élevée de l'albinisme
en Afrique.
La nouvelle information génétique scientifique dérivée du Human Genome Project, un effort international pour décoder l'information
intégrée dans le génome humain, confirmée au monde par des scientifiques à la
Maison Blanche (juin 2000). Nous avons tous évolué au cours des 100 000
dernières années à partir du même petit nombre de tribus qui ont émigré
d'Afrique et colonisé le monde. "Tous les êtres humains sont identiques à
99,99% au niveau de l'ADN et les 0,1% restants d'une manière qui confirme aux
frontières raciales construites par des moyens politiques sociaux. "
Plusieurs années avant l'annonce par le Projet du Génome Humain de ses
découvertes historiques sur la "race" (en juin 2.000), les historiens
ont révélé que les êtres humains, à l'époque primitive de l'Antiquité /
Antiquité Afrique - L'Origine de l'Humain/ Humanité, en raison du manque de
connaissances sur la consanguinité (entre parents apparentés), ils ne
comprenaient pas pourquoi leur enfants était né avec une
«peau blanche». Les scientifiques disent que "la peau blanche"
est une forme d'albinisme (une progéniture génétique dépourvue de mélanine).
La fibrose kystique (FK) était considérée comme une maladie affectant
principalement les Européens, mais des études confirment maintenant que
l'origine la plus probable de la mutation est le continent africain.
Les études sur les FC sont également liées aux enquêtes sur la migration de
la population. Puisque la mutation africaine commune a également été trouvée en
Zambie et au Cameroun, elle soutient aussi l'hypothèse de l'expansion bantoue.
Il est à noter que la mutation a également été retrouvée chez des Afro-Américains,
en Arabie Saoudite et en Grèce sur le même fond chromosomique (haplotype),
suggérant une origine unique. L'origine la plus probable de la mutation est en
effet le continent africain.
La fibrose kystique (FK) a été décrite pour la première fois en Europe à la
fin des années 1930. Il a été démontré par la suite qu'il était étonnamment
commun avec, en moyenne, une personne sur 20 d'origine européenne portant une
mutation CF. Il a été largement considéré comme absent ou très rare chez les
Africains noirs et a été enseigné en tant que tel à des générations d'étudiants
en médecine. Seulement une poignée de cas ont été décrits dans les Noirs
africains dans une période de plus de trente ans, bien qu'il ait été bien
documenté parmi les Afro-Américains. À l'origine, on pensait que la
mucoviscidose était présente dans cette dernière parce qu'elle était mélangée à
des individus d'origine européenne.
L'albinisme oculo-cutané (OCA) est une maladie
héréditaire rare transmise par les deux parents à leur progéniture, entraînant
une réduction significative ou une absence de pigmentation dans les cheveux, la
peau et les yeux à la naissance. Les personnes atteintes d'albinisme sont très
pâles et ont les cheveux blonds, avec (le plus souvent) des yeux bleus qui
peuvent prendre des tons violets ou rouges sous un éclairage intense. Mais en
raison d'un tel manque de connaissances sur la naissance de leurs « blanc de
peau », les mères et pères africains sont devenus de plus en plus craintifs et
suspects et ont commencé à séparer en nombre croissant des enfants « à la peau
blanche » des enfants « noir » la population "pigmentée". Finalement,
la plupart des «peaux blanches» des mères et des pères «africains» formèrent
plusieurs groupes et commencèrent à migrer vers le nord à travers l'Egypte vers
une autre région de l'Afrique appelée aujourd'hui Europe, cherchant un cadre de
vie plus hospitalier et échapper à l'intensité le climat chaud équatorial des
grandes vallées fluviales et la région des grands lacs de l'Afrique centrale,
orientale et australe qui était alors et est encore au sud de ce qu'on appelle
maintenant l'Egypte.
Le groupe des « albinos » s'est déplacé dans la région montagneuse pendant
la période glaciaire ou les glaciations qui ont duré des milliers d'années pour
s'isoler davantage de leur population d'origine en Afrique. Et en étant dans
une telle condition de vie isolée pendant une période si prolongée, ils ont
également croisé (au sein des groupes de parents existants) créant ainsi une
progéniture "albinos" supplémentaire de mères et de pères
"albinos" qui étaient alors et sont toujours descendants directs de
mères et de pères africains.
Une mutation entraîne un changement de la séquence d'ADN dans un gène ou un
chromosome d'un organisme, ce qui entraîne la création d'un nouveau caractère
ou caractère non trouvé dans le type parental. Il y a des cheveux blonds parmi
les aborigènes australiens noirs. C'est un exemple de mutation. L'albinisme est
un bon exemple de mutation. D'autres exemples de mutations sont la blondeur ou
la blancheur chez les singes, les singes et les chimpanzés.
L'analyse génétique permet aux scientifiques d'estimer l'ascendance
géographique d'une personne en utilisant des marqueurs d'ascendance-information
et, par inférence, la catégorie raciale probable dans laquelle ils seront
classés dans une société donnée. De cette manière, il existe une corrélation
statistique distincte entre les fréquences génétiques et les catégories
raciales. Cependant, comme toutes les populations sont génétiquement diverses et
qu'il existe une relation complexe entre l'ascendance, la constitution
génétique et le phénotype, et parce que les catégories raciales sont basées sur
des évaluations subjectives des traits, aucun gène spécifique ne peut être
utilisé pour déterminer la « race ».
Les analyses géographiques tentent à identifier les lieux d'origine, leur
importance relative et les causes possibles de variation génétique dans une
zone. Les résultats peuvent être présentés sous forme de cartes montrant la
variation génétique. Cavalli-Sforza et ses collègues affirment que si les
variations génétiques sont étudiées, elles correspondent souvent à des
migrations de population dues à de nouvelles sources de nourriture, à de
meilleurs transports ou à des changements de pouvoir politique. Par exemple, en
Europe, la direction la plus significative de la variation génétique correspond
à la propagation de l'agriculture du Moyen-Orient à l'Europe entre 10 000 et 6
000 ans.
Une telle analyse géographique fonctionne le mieux en l'absence de
migrations rapides à grande échelle.
Publié dans : Archéologie Biologie Europe Evolution humaine doc : 10.1126 /
science.aab2435 De: http://www.sciencemag.org/news/2015/04/how-europeans-evolved-white-skin
FIN.
GROUPE MEZZA VERDE